étude d'influence

[Après le bain et les soins]

Après les soins et un bain relaxant, Bourg prit la décision de partager le fruit de ses réflexions avec son amour. Vu son expérience, il espérait qu'elle pourrait faire de remarques utiles pour le complèter. Il entra dans le bureau et, après rangé soigneusement les documents étalés, retranscrivit de mémoire son petit traité.

Citation :

Voici l'ébauche d'une petite étude sur les champs et leur conséquences en terme de travail et d'utilité. J'ai étendu au mieux de mes connaissances, qui sont somme toutes limitées.

J'ai d'abord dressé une liste des champs et cherché les implications dans les filières:

=>Les légumes n'offrent qu'une embauche et n'ont pas d'incidence sur les artisans.

=>Le maïs offre deux embauches et peuvent vendre le maïs aux éleveurs porcins. Il n'y a pas d'influence sur les artisans.

=>Le blé offre trois embauches et implique les meuniers. Le coût du sac doit être maitrisé.

=>Les porcs offrent quatre embauches et une utlisation de maïs. Il achète donc la production de deux champs. L'exploitation porcine nécessite le travail d'un forgeron pour les couteaux: un par cycle ainsi qu'un boucher pour transformer en viande les demi-quintaux.

=>Les moutons offrent huit embauches et nécessitent la partcipation d'un forgeron pour le couteau et le tisserand pour les vêtements.

=>Les vaches offrent huit embauches et nécessitent la participation d'un charpentier pour le seau non-cerclé, un forgeron pour le seau cerclé et le couteau ainsi que le boucher pour transformer les quintaux en viande.

Comme vous le constatez, les élevages ont une incidence certaine pour le travail des artisans. Il convient donc de privilégier ce type de champ. J'ajouterai également que les élevages sont bénéfiques dans l'économie ducale car les bêtes sont achetées directement au duché. Par ordre croissant, nous trouvons les porcs à 25 écus/pièce; les moutons à 35 écus/pièce et les vaches à 45 écus/pièce. Cela rapporte chaque quizaine respectivement 100; 150 et 180 écus par élevage; ce qui n'est pas rien...

Conclusion:

Les élevages offrent plus de travail aux paysans. Il en découle donc un pouvoir d'achat plus grand et permet donc d'écouler plus de marchandises au marché. Ils ont donc un effet dynamisant a contrario des cultures. Qui plus est, le fonctionnement est dépendant du travail des artisans ce qui implique qu'on peut en attirer à Angers. Deuxième conséquence, les artisans ont plus de revenus également pour acheter sur le marché.

OUI MAIS! Sur le papier ça peut fonctionner; qu'en est-il de la réalité? La réalité est que les productions ne sont pas faites à bon escient. On constate qu'ils vendent leur production au prix le plus bas pour gagner facilement des écus. Cela n'est ni profitable pour les vendeurs qui gagnent moins mais aussi pour la mairie qui, à force, doit puiser dans ses ressources pour maintenir les prix correctes.

La solution serait de lancer des synergies. Comment et quel type?

=>Les légumes sont inutiles et fonctionnent de manière autonome.

=>Le maïs doit prendre contact avec les éleveurs porcins.

=> Le blé doit prendre contact avec les meuniers.

=>Les porcs doivent prendre contact avec les forgerons et les bouchers.

=>Les moutons doivent prendre contact avec les forgerons et les tisserands.

=>Les vaches doivent prendre contact avec les forgerons, les charpentiers ainsi que les bouchers.

C'est là qu'entre en scène dans une première étape le tribun:
A son message d'accueil il pourra mentionner le nom des responsables des cultures ou des élevages afin que le futur paysan sache vers qui se tourner.

La deuxième étape met en scène les responsables: Chacun doit mettre en place ses synergies dans son secteur en indiquant le nom des artisans(ou éleveur porcin pour le champ de maïs) qu'il faut contacter.
Les responsables devront travailler en étroite collaboration avec le maire qui indiquera les carences en fonction du type de champ et prendre des contacts préalables pour négocier des prix et assurer une vente à prix normal.(Ca outrepasse peut-être le rôle du maire?)

Vous l'aurez surement constaté que je ne mentionne pas les vignes et les viniculteurs. La raison est que j'ignore tout de leur fonctionnement. Mais qu'importe, envisageons déjà ces champs pour relancer l'économie.
Nota bene:

1°: Le maïs et les vaches permettent une auto-suffisance alimentaire mais pas financière:

Le cycle du maïs dure sept jours et produit 21 sacs(1 est utilisé pour semer). Donc quatorze sacs peuvent être mangés mais le reste devrait être vendu à 4,5 pour palier les salaires.

Les vaches produisent 8 bouteilles de lait sur 3 jours. Donc deux bouteilles en plus par jour utlisées pendant les jours d'abattage. La vente des carcasses permet de faire du bénéfice.

2°: Un malus sur le deuxième champ est appliqué à hauteur de 25% sur les cultures et de 15% sur les élevages. Il faut donc privilégier les élevages pour perdre moins et/ou gagner plus.

3°: Il convient bien sûr pour les responsables de pousser les gens à venir en taverne afin d'y négocier les prix. Ca relancera l'activité en ville et dynamisera aussi les tavernes.

4°: Il est évident qu'on peut demander aux artisans d'ouvrir des échoppes sur la halle RP pour la dynamiser aussi.

Bourg posa la plume et réfléchit. Ce traité était certes basique mais il trouvait que c'était une bonne base. Chaque région ayant des productions spécifiques telles le vin, les fromages de chèvres ou encore le whisky, il n'ajouta rien de plus pour éviter de fauter.