En cet instant, juste quand son bras entoure sa taille, quand ses lèvres prennent les siennes, elle oublie.
Le rang et la réputation à préserver. Les domestiques... Oh pas Hubert, le gardien est trop vieux pour se soucier des ragots... Mais la Rosalie, elle...
Oui, elle oublie tout ce qui n’est pas lui, Auxence, et l’attirance folle qui provoque en elle.
Lentement, ses lèvres s’entrouvrent, sa langue vient à la recherche de sa jumelle pour une danse suave... lovée contre lui, une main enserre sa nuque pendant que l’autre parcourt son dos.
Plus rien en dehors de ce baiser n’a d’importance pendant quelques secondes. Jusqu’à ce qu’il se recule en lui souriant.
Ne vous excusez pas... Jamais pour ça....
Et de laisser grandir son propre sourire.
Alors si vous êtes mien... Oublions le jardin, nous aurons bien l’occasion de venir nous y promener une autre fois... Et puis, il ne faudrait pas qu’il pense que ça la dérange qu’on le voit entrer chez elle.
Sa main cherche la sienne et Ally entraine le beau brun vers l’intérieur de la maison. Lui faire le tour du propriétaire, en commençant par se diriger vers le petit salon.
Un fauteuil... Un bon feu dans la cheminée.... a l’abri des regards curieux...
A peine la porte refermée sur eux, plus sensuellement que le précédent, dans un nouveau baiser, elle capture ses lèvres, sa main glissant sous la chemise d’Auxence pour venir jouer doucement du bout des ongles sur son torse...